Dans un secteur bancaire en pleine mutation, la loi Bourquin a bouleversé la donne pour des millions d’emprunteurs immobiliers en France. Face à une concurrence accrue entre banques et assureurs externes, cet amendement offre désormais la liberté de résilier son assurance de prêt chaque année. Mais cette avancée législative s’accompagne de démarches strictes, d’exigences de garanties et de conditions à respecter pour ne pas voir sa demande rejetée. À l’heure où banques traditionnelles – comme Banque Populaire, Crédit Agricole, Société Générale ou BNP Paribas – redoublent d’efforts pour fidéliser leurs clients, comprendre comment officialiser efficacement une notification de résiliation devient crucial, voire stratégique, pour tout particulier désireux de faire jouer la concurrence et de réduire le coût de son assurance emprunteur. Cet article argumente la nécessité d’une procédure rigoureuse et examine le chemin complexe menant à l’acceptation par la banque, tout en détaillant les solutions pour franchir chaque étape sans obstacle.
Loi Bourquin : un outil de rééquilibrage du rapport de force entre emprunteur et banque
L’inscription de la loi Bourquin dans le Code des Assurances en 2017 a constitué plus qu’une simple évolution : elle a marqué la volonté des pouvoirs publics de redonner du pouvoir aux consommateurs, confrontés à des offres d’assurance parfois peu compétitives ou inadaptées à leur situation. Avant cet amendement, les emprunteurs se retrouvaient souvent captifs de leur assurance groupe bancaire, notamment chez des poids lourds comme LCL, Caisse d’Épargne ou Crédit Mutuel.
Le principe essentiel de la loi Bourquin est de garantir un droit annuel de résiliation, à la date anniversaire du contrat de prêt. L’emprunteur n’est donc plus asservi à son choix initial : chaque année, il peut décider de souscrire une assurance externe potentiellement plus protectrice ou économique. Concrètement, cela oblige la Banque Populaire, BNP Paribas ou même la Banque Postale à se confronter à de nouveaux acteurs et à revoir leurs tarifs et modalités.
Mais ce rééquilibrage ne se fait pas sans conditions. La loi exige le respect de deux points majeurs :
- Une équivalence des garanties entre le contrat initial et la nouvelle assurance proposée. La banque ne peut pas refuser un changement pour des questions non fondées, mais elle peut exiger que les couvertures soient identiques en portée et en quotité.
- Un préavis de deux mois avant la date d’anniversaire du contrat, matérialisé par une notification formelle à la banque.
De cette manière, la loi Bourquin a modifié l’équilibre négociationnel dans les relations entre banque et emprunteur, tout en donnant naissance à une logique de marché beaucoup plus dynamique. De nombreuses plateformes en ligne, à l’instar de Fortuneo, permettent désormais de comparer aisément les offres alternatives, incitant même des établissements comme HSBC à innover pour conserver leur clientèle.
Établissement financier | Part de marché en assurance groupe (%) | Taux moyen d’acceptation des assurances externes (%) |
---|---|---|
Crédit Agricole | 21 | 73 |
Banque Populaire | 15 | 75 |
Société Générale | 14 | 78 |
BNP Paribas | 13 | 70 |
LCL | 12 | 84 |
Caisse d’Épargne | 10 | 72 |
Crédit Mutuel | 9 | 74 |
Banque Postale | 4 | 79 |
HSBC | 2 | 83 |
Fortuneo | 0.4 | 95 |
Ce bouleversement n’est pas qu’abstrait : en pratique, les clients voient la variété des solutions s’élargir et le jeu concurrentiel stimuler l’innovation au service de leur sécurité financière.
Illustration concrète du rééquilibrage : l’exemple de Marc chez LCL
Prenons le cas de Marc, 35 ans, qui a souscrit en 2020 un prêt auprès de LCL pour financer un appartement à Lyon. En 2023, constatant que les tarifs externes affichent une réduction de près de 40% pour un niveau de garanties semblable, il souhaite activer la loi Bourquin. D’emblée, il se heurte à la nécessité de fournir des documents justifiant l’équivalence de garanties. LCL, sollicité, ne peut refuser sa demande sans justification écrite – la loi ayant strictement encadré cette latitude. Finalement, Marc parvient à faire baisser son taux d’assurance et économise plusieurs milliers d’euros sur la durée totale du prêt.
- La loi Bourquin valorise le consommateur averti, prêt à comparer les contrats.
- Elle oblige la banque à motiver ses éventuels refus.
- La diversité du marché bénéficie à tous les profils, des jeunes acquéreurs aux investisseurs plus âgés.
La prochaine étape : comprendre que la force de la loi Bourquin réside autant dans ses conditions d’application que dans ses modalités précises de notification. C’est ce que nous allons détailler maintenant.
Notification de résiliation : les conditions légales pour officialiser votre demande
Le succès d’une résiliation sous l’égide de la loi Bourquin dépend de la capacité de l’emprunteur à officialiser sa demande de façon irréprochable. La procédure est encadrée juridiquement pour éviter toute contestation ultérieure de la part de la banque, qu’il s’agisse de la Société Générale, de HSBC ou encore de la Banque Populaire. Les particuliers omettant de suivre scrupuleusement ces règles risquent un refus, voire des retards préjudiciables sur leur fiscalité ou sur la couverture du prêt en cas de sinistre.
- Préavis légal de 2 mois avant la date d’anniversaire du contrat
- Lettre recommandée avec accusé de réception ou tout support durable officiel
- Dossier complet : fiche standardisée d’information, certificat d’adhésion et conditions générales du nouveau contrat
- Respect du principe d’équivalence de garanties
La lettre de résiliation, qu’elle cible BNP Paribas ou Fortuneo, doit impérativement formuler la date de prise d’effet souhaitée, détailler le numéro de contrat et recenser les pièces justificatives. L’omission d’un élément peut entraîner le rejet pour motif de dossier incomplet.
Les banques comme Crédit Agricole ou Caisse d’Épargne prennent acte de la notification et disposent alors de 10 jours ouvrés pour répondre. La transparence et la rigueur dans cette phase clericalisée sont le meilleur gage de succès.
Élément de notification | Modalité exigée | Conséquence d’un oubli |
---|---|---|
Lettre recommandée A/R | Dépôt au moins 2 mois avant l’échéance | Refus automatique de la demande |
Fiche standardisée d’information | Incluse dans le dossier | Exigence de complément de dossier |
Certificat d’adhésion | Contrat signé par le nouvel assureur | Demande incomplète, mise en attente |
Conditions générales du nouveau contrat | Fournies à la banque lors du dépôt | Nécessité d’un second envoi |
Les banques digitales telles que Fortuneo offrent parfois des formulaires dématérialisés signalant automatiquement à la banque le changement de situation. Cette simplification n’est pas encore généralisée, surtout auprès des établissements plus traditionnels comme la Banque Postale ou Crédit Mutuel.
Quels risques en cas d’irrégularité de la notification de résiliation ?
Si, par exemple, un client de la Société Générale ne respecte pas le formalisme imposé, le contrat initial se poursuit mécaniquement et la nouvelle assurance n’entre jamais en vigueur. L’emprunteur s’expose à un « trou de couverture » risqué si l’ancien contrat est annulé sans acceptation écrite du nouveau, ou à la poursuite des prélèvements. De surcroît, une banque ayant reçu une notification incomplète peut en arguer pour exiger le maintien du contrat initial, fragilisant la démarche de l’assuré.
- Non-respect du préavis : rejet de la substitution.
- Dossier incomplet : interruption de la procédure.
- Dissimulation de garanties inférieures : refus dûment argumenté.
Le respect strict des modalités de notification est donc non seulement une formalité légale, mais aussi une mesure de protection efficace face aux litiges éventuels.
Comprendre la notion clé d’équivalence de garanties exigée par la banque
Un des enjeux majeurs de la loi Bourquin réside dans la notion d’équivalence des garanties. Trop souvent, l’emprunteur néglige ce détail fondamental, pensant à tort que le moindre contrat externe sera automatiquement accepté par l’établissement prêteur. En réalité, grands réseaux comme Crédit Agricole ou BNP Paribas disposent d’une grille de critères très précise, encadrée par le Comité Consultatif du Secteur Financier (CCSF) et reposant sur la célèbre Fiche Standardisée d’Information.
- Le nombre de critères imposés varie selon la nature de la couverture : décès, invalidité, incapacité, éventuellement perte d’emploi.
- La banque peut exiger jusqu’à 11 critères sur 18 pour les garanties principales et 4 sur 8 pour la perte d’emploi.
- L’analyse porte sur le délai de carence, la quotité assurée, la prise en charge de pathologies précises (affections dorsales, psychiatriques, etc.).
Chez Société Générale ou Caisse d’Épargne, la jurisprudence récente confirme la nécessité d’un alignement formel : le refus d’un contrat externe ne peut reposer que sur des écarts objectifs de garanties. Le flou des années précédentes, où chaque établissement utilisait sa propre définition de la date anniversaire ou des critères, a laissé place à une harmonisation en 2018 par le CCSF.
Type de garantie | Critères principaux | Point de comparaison obligatoire | Sanction en cas de refus illicite |
---|---|---|---|
Décès / PTIA | 18 critères CCSF | Irrévocabilité, quotité, âge limite | Amende bancaire 3000€ (L. 312-9 Code Cons.) |
Invalidité / Incapacité | 18 critères CCSF | Prise en charge pathologies, franchise | Idem |
Perte d’emploi (optionnelle) | 8 critères CCSF | Durée, montant garanti | Idem |
L’expérience de Claire, cliente à BNP Paribas, illustre bien ce point : ayant opté pour un assureur externe, elle a vu son dossier rejeté pour absence de garantie sur les affections psy. En complétant son dossier avec un contrat intégrant cette exigence, elle a pu finaliser la substitution, l’établissement n’ayant alors plus aucun argument légal pour s’y opposer.
L’intérêt d’un courtier ou d’un comparateur d’assurances
Faire appel à un courtier ou à un comparateur comme ceux plébiscités par Fortuneo, Banque Postale ou HSBC, permet de gagner du temps et d’éviter l’écueil d’une mauvaise évaluation des critères. Ces plateformes digitalisées proposent des listes pré-remplies ou des assistants de conformité, limitant les refus et facilitant le dialogue avec les banques.
- Outils automatisés de vérification en ligne.
- Accompagnement dans la rédaction des justificatifs.
- Prise en charge des contestations en cas de refus injustifié.
Même les clients les plus informés gagnent à sécuriser leur démarche afin de garantir la pleine acceptation de leur nouvelle assurance de prêt.
Les étapes précises pour changer d’assurance emprunteur en 2025
La procédure de substitution d’assurance emprunteur, dans le cadre de la loi Bourquin, peut sembler complexe au premier abord mais elle s’articule autour de phases incontournables. La clarté d’exécution permettra à l’emprunteur, qu’il soit chez LCL, Crédit Mutuel ou Fortuneo, d’obtenir gain de cause et de concrétiser des économies substantielles sur la durée totale de son prêt.
- Choix et souscription d’une nouvelle assurance avec garanties équivalentes ou supérieures à celles du contrat initial.
- Constitution du dossier : certificat d’adhésion, fiche standardisée d’information remplie, conditions générales et délégation de bénéfice.
- Notification à la banque par courrier recommandé avec accusé de réception, mentionnant expressément la date de résiliation et d’effet souhaitée.
- Vérification et acceptation par la banque sous 10 jours ouvrés, sous peine de voir l’ancien contrat maintenu de fait.
- Rédaction par la banque d’un avenant au contrat de prêt, stipulant la nouvelle assurance et les éventuelles conséquences sur le tableau d’amortissement.
- Confirmation de la résiliation de l’ancien contrat auprès de l’assureur initial, actée deux mois avant l’échéance.
Exemple d’illustration : Sarah, cliente du Crédit Agricole, a débuté ses démarches dès le mois de mars pour résilier à la date d’anniversaire de juin. Grâce à l’anticipation et à la clarté de ses documents, elle a obtenu la confirmation de la substitution en un mois, réduisant son taux d’assurance de 0,39% à 0,17%.
Étape | Délai conseillé | Pièce justificative |
---|---|---|
Souscription du nouveau contrat | 3 mois avant échéance | Certificat d’adhésion |
Notification à la banque | 2 mois avant échéance | Lettre recommandée A/R |
Dépôt du dossier complet | Simultanément à la notification | FSI, conditions générales, délégation |
Réponse de la banque | 10 jours ouvrés | Avenant contractuel |
Résiliation de l’ancien assureur | Immédiatement après validation | Lettre ou confirmation écrite |
L’accompagnement par un courtier ou le recours à un service d’aide à la résiliation reste recommandé pour maximiser ses chances de succès, surtout en cas de spécificités sanitaires ou de multipropriété.
Refus de substitution : stratégies et recours pour imposer ses droits à la banque
Malgré le cadre précis de la loi Bourquin, certains établissements bancaires tentent encore de freiner ou de complexifier le processus de résiliation, en particulier pour les profils jugés « à risque » au regard de la santé ou de la profession de l’emprunteur. Plusieurs techniques existent pour faire valoir ses droits, que l’on soit client de BNP Paribas, Crédit Mutuel, Banque Populaire ou Banque Postale.
- La banque doit motiver par écrit tout refus de substitution, en argumentant sur l’absence d’équivalence des garanties.
- En cas de blocage, une lettre recommandée adressée à la direction de l’établissement peut suffire à débloquer la situation.
- Le médiateur bancaire doit être saisi sous 3 mois, la banque étant tenue de suivre son avis dans la majorité des cas.
- Un rejet arbitraire expose l’établissement à une amende de 3000€, ou plus depuis l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions législatives.
Des cas récents rapportent que certains clients de HSBC ou de LCL, après avoir été confrontés à une opposition stérile de leur banque, ont obtenu gain de cause en faisant valoir les courriers types recommandés par les associations de consommateurs. À ce titre, la réactivité et la capacité à documenter chaque échange avec la banque sont déterminantes.
Situation de refus | Action recommandée | Délai | Probabilité de succès |
---|---|---|---|
Refus motivé, mais non conforme (ex : critère discutable) | Envoi recommandé à la direction | 5 jours | 80% |
Refus non motivé ou silence prolongé | Saisie médiateur bancaire | 3 mois | 65% |
Blocage prolongé sans motif | Appel à un courtier spécialisé | Variable | 90% |
Litige non résolu | Action en justice civile | 6-12 mois | 50% |
Un réflexe à retenir : la stratégie du « dossier béton ». Tout élément justifiant la conformité de son nouveau contrat rassure la banque, décourage le refus de principe et accélère le processus.
L’influence des associations de consommateurs dans la défense des droits
Le rôle croissant joué par des associations comme UFC-Que Choisir, ou par des collectifs spécialisés autour de la Banque Populaire ou Société Générale, ne doit pas être sous-estimé. Par une veille législative constante et la diffusion de modèles de courriers, ces acteurs permettent de rééquilibrer le dialogue, tout en médiatisant les cas abusifs qui font jurisprudence et finissent souvent par faire plier les banques les plus récalcitrantes.
- Assistance juridique gratuite ou à coût réduit
- Modèles de lettres adaptés à chaque établissement
- Mise en réseau d’anciens clients pour échanger sur les réussites et litiges
Ainsi, le recours collectif devient une arme efficace là où la démarche individuelle pourrait s’essouffler.
Évolution législative : de la loi Bourquin à la loi Lemoine et ses conséquences
Avec la promulgation de la loi Lemoine en 2022, le dispositif instauré par la loi Bourquin a connu une accélération spectaculaire. Jusqu’alors, l’annualité imposée par la loi Bourquin posait le principe de la résiliation unique à la date d’anniversaire ; la version Lemoine supprime cette contrainte, permettant une résiliation à tout moment, durant toute la vie du contrat, à condition de présenter des garanties équivalentes.
- Gain en flexibilité pour l’emprunteur, supprimant le stress du calendrier.
- Renforcement des sanctions en cas de refus abusif, montant porté à 15 000€.
- Obligation pour la banque d’informer explicitement le client de ses droits chaque année.
Fortuneo, leader des banques en ligne, a été l’un des premiers à adapter ses procédures de notification, dématérialisant entièrement le processus avec signature électronique et accusé digital. À l’inverse, des groupes historiques comme Crédit Agricole ou BNP Paribas peinent à homogénéiser leurs pratiques dans toutes leurs agences, justifiant encore de quelques frictions locales. Les clients de la Caisse d’Épargne ou du Crédit Mutuel profitent progressivement de procédures fluidifiées, bien qu’une vigilance sur la conformité des garanties demeure indispensable.
Période | Possibilité de résiliation | Préavis requis | Sanction en cas de refus illégal |
---|---|---|---|
Avant 2022 (loi Bourquin) | 1x/an, date anniversaire | 2 mois | 3000€ |
Après 2022 (loi Lemoine) | À tout moment | Aucun | 15 000€ |
Cette évolution majeure consacre la liberté contractuelle et l’empowerment du consommateur face aux groupes bancaires classiques, tout en maintenant les exigences de protection du crédit.
Quels enjeux pour la qualité des contrats proposés ?
Ce basculement réglementaire génère une pression accrue sur les assureurs comme sur les prêteurs. HSBC ou Banque Postale ont dû renégocier certains contrats internes pour éviter des vagues de départ vers des assureurs externes mieux positionnés. Cette mise en concurrence améliore objectivement la qualité et la transparence des garanties, en éloignant les clauses abusives qui faisaient la part belle aux aléas d’interprétation.
- Abaissement des prix par alignement concurrentiel.
- Simplification des conditions d’accès et d’exclusion.
- Transparence accrue lors de la souscription de nouveaux prêts immobiliers.
L’argument se renforce : loin d’être une simple facilité administrative, la notification de résiliation est le moteur de la modernisation du secteur bancaire français.
Dates d’anniversaire et détermination du calendrier de résiliation selon la loi Bourquin
Un obstacle longtemps sous-estimé par les particuliers réside dans la détermination exacte de la date d’anniversaire du contrat d’assurance emprunteur. Les expériences de clients du Crédit Agricole, de la Société Générale ou de la Banque Populaire ont montré que les pratiques divergeaient selon les établissements et les époques, entre date de signature du contrat de prêt, date d’effet du contrat d’assurance et, dans de rares cas, date d’édition de l’offre.
- Le CCSF a tranché pour l’unification du référentiel, recommandant la date de signature de l’offre de prêt immobilier comme point de départ du calcul.
- La date d’anniversaire doit explicitement figurer sur le contrat ou ses annexes.
- Les banques ont l’obligation d’informer chaque année les assurés de leur droit et du calendrier précis de résiliation.
Chez BNP Paribas ou LCL, un retard dans la notification (lettre parvenue moins de deux mois avant la date d’anniversaire) conduit systématiquement à reporter la résiliation d’un an, maintenant ainsi l’ancien contrat coûteux. Par contraste, Fortuneo et HSBC automatisent le calcul, notifiant au client, par email ou SMS, la fenêtre de résiliation optimale.
Établissement | Date d’anniversaire retenue | Mode d’information | Conséquence du non-respect du délai |
---|---|---|---|
Crédit Agricole | Signature offre de prêt | Courrier annuel | Report d’un an |
Société Générale | Signature offre de prêt | Email et espace client | Report d’un an |
LCL | Signature offre de prêt | Espace bancaire et SMS | Report d’un an |
Fortuneo | Signature offre de prêt | Alerte automatisée | Prolongation automatique du contrat |
Le réalisme impose donc de débuter toute démarche de substitution dès le quatrième mois précédent la date anniversaire estimée, afin de pallier les éventuels retards postaux et d’anticiper les demandes complémentaires de la banque.
Conséquences pratiques du flou calendaire sur la mobilité bancaire
Un flou sur la date d’anniversaire génère un effet domino : incompréhension, allongement des délais, sentiment de frustration et, à terme, désengagement vis-à-vis d’un secteur déjà perçu comme trop complexe. Pour y remédier, les banques, sous la pression conjointe des associations et des jurisprudences, simplifient progressivement l’accès à l’information, proposant sur leur espace client (Banque Postale, Crédit Mutuel) un onglet dédié à la résiliation des assurances emprunteur.
- Rappels automatiques dès l’approche de la fenêtre de résiliation.
- Listes de contrôle pour valider le contenu du dossier.
- Assistance personnalisée pour compléter les éléments manquants.
Le mot d’ordre s’impose : anticiper pour ne pas subir.
L’impact de la loi Bourquin sur la concurrence entre banques et assureurs externes
La loi Bourquin n’a pas seulement transformé les modalités de notification de résiliation. Elle a fondamentalement redéfini la relation entre les banques traditionnelles (Crédit Agricole, Société Générale, BNP Paribas, Banque Postale) et les assureurs externes qui contestent désormais leur quasi-monopole sur l’assurance de prêt. En ouvrant le marché, la loi a obligé les grands établissements à réévaluer la compétitivité de leurs offres, sous peine de voir une part significative de leur clientèle migrer vers la concurrence.
- Chute progressive du tarif moyen de l’assurance groupe depuis 2018.
- Développement de produits sur-mesure, adaptables à chaque profil emprunteur, notamment chez Fortuneo ou HSBC.
- Renforcement de la réactivité des services internes pour éviter les retards de restitution de documents et l’impression de lourdeur administrative.
Certains clients de la Banque Populaire ou de la Caisse d’Épargne témoignent d’un changement d’attitude palpable : là où, il y a cinq ans, la demande de résiliation pouvait être mal perçue, elle fait désormais partie de la stratégie d’optimisation financière courante de la plupart des acquéreurs immobiliers.
Type d’établissement | Part de marché initiale (2017) | Part de marché en 2025 | Évolution des tarifs |
---|---|---|---|
Banques traditionnelles | ~85% | ~63% | -18% en moyenne |
Assureurs externes / delegataires | ~15% | ~37% | -27% en moyenne |
Banques en ligne | 2% | ~7% | -31% en moyenne |
En argumentant la nécessité de comparer systématiquement les offres, la loi Bourquin offre à l’emprunteur un vrai levier de négociation vis-à-vis de sa banque. Ainsi, même un client fidèle du Crédit Mutuel peut désormais faire jouer la carte de la compétitivité, profitant d’un arbitrage bien plus transparent qu’auparavant.
Vers une mutation durable du marché de l’assurance de prêt
Ce nouveau paysage a stimulé une vague d’innovations produits, comme la prise en charge des maladies chroniques ou de la mobilité professionnelle dans les nouvelles garanties. Les banques digitalisées telles que Fortuneo ou HSBC adaptent ainsi leur portefeuille à la demande du marché, réconciliant agilité réglementaire et croissance.
- Formules personnalisables selon l’âge, la profession, le mode de vie.
- Extensions de garantie sur mesure, adaptatives sur la durée du prêt.
- Facilités de gestion du contrat via applications mobiles.
À cette étape, il devient incontestable que la notification de résiliation, portée par la loi Bourquin puis confortée par la loi Lemoine, est devenue l’outil privilégié de la transformation de la relation bancaire au XXIe siècle.
L’importance de la transparence et de l’information dans la démarche de résiliation
Aucune procédure n’a d’efficacité sans une accessibilité optimale à l’information. Les années récentes ont vu émerger une exigence croissante de transparence, à laquelle les banques traditionnelles comme BNP Paribas, Crédit Agricole, ou Caisse d’Épargne sont désormais contraintes de répondre. L’information complète, claire et à jour réduit les erreurs de procédure, accélère le traitement des demandes, et rétablit la confiance d’un public longtemps dubitatif face à la complexité.
- Remise systématique de la Fiche Standardisée d’Information (FSI) lors de la simulation de prêt.
- Explication par des conseillers spécialisés des points-clés de la notification de résiliation.
- Accès en temps réel au suivi de dossier sur l’espace client, y compris historique des échanges et délais restants.
Des initiatives innovantes, telles que le chatbot de Fortuneo ou le tchat en ligne de la Banque Postale, permettent d’éclairer les particularités de chaque situation. Même chez Société Générale, un module interactif de FAQ a été instauré, simplifiant le parcours du consommateur.
Outil d’information | Avantage principal | Bénéficiaires |
---|---|---|
Fiche Standardisée d’Information | Transparence des garanties exigées | Tous les nouveaux emprunteurs |
Espace client digitalisé | Suivi en temps réel, notifications | Clients particuliers |
Guides vidéo et chatbots | Assistance 24/7 | Utilisateurs connectés |
Service de médiation interne | Gestion des litiges | Clients en contestation |
À l’appui d’un engagement renouvelé de la part des grands réseaux (Banque Populaire, Crédit Mutuel, LCL), la multiplication des outils pédagogiques réhabilite l’idée de la banque de confiance et fait de la notification de résiliation un acte citoyen maîtrisé, et non plus redouté.
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